Stephane Loiret

Blessures Psychologiques / Traumas

En tant qu’adulte nous sommes amenés à traverser des expériences de vie qui peuvent nous faire revivre des blessures du passé.
Parmi celles-ci, l’abandon, l’abus, l’agression, la critique, la dévalorisation, l’humiliation, le sentiment d’impuissance ou d’injustice, la privation, le rejet ou la trahison sont le plus souvent citées.

Au moment de leur apparition, ces blessures n’ont parfois pas été régulées par un accueil sans jugement, un regard de présence bienveillante, la reconnaissance de ce qui s’est passé et le reflet emphatique de ce qui a été vécu par le système psychologique de la personne blessée.

Faute d’avoir les ressources d’auto-régulation, ou de co-régulation au moment des faits, la personne peut vivre de la dérégulation émotionnelle lorsque se produit un évènement dont un aspect va le relier directement à la charge émotionnelle ou au choc vécu dans le passé.

Cette dissociation, qui s’impose à la personne peut avoir un coût psychologique important et faire revivre de façon inappropriée des souffrances dont elle ne sait pas sortir d’elle-même.

Les approches telles que l’IFS (Internal Family System) ou l’IR (Intelligence Relationnelle) vont permettre de remettre le système psychique de la personne dans un état régulé pour s’autoriser à vivre dans son présent en paix en laissant au trauma sa place reconnue dans le passé.

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Addiction / Honte

Une des premières difficultés qui se pose lorsqu’il s’agit d’addiction, qu’il s’agisse d’usage de substances, d’alcool ou de comportements compulsifs, c’est de reconnaître et de poser un mot sur le comportement lui-même. La part de nous qui nous entraîne au comportement addictif est si forte que nous l’identifions par « c’est plus fort que moi ». 
En même temps, une autre part « soucieuse du devenir » est consciente des conséquences de l’addiction, des dangers ou des coûts psychologiques qui en résultent, et voudrait que cela cesse. Pour autant, le processus semble immuable et la répétition de l’addiction inéluctable. Mettant ainsi en échec toute tentative de sortie. C’est souvent cette partie « soucieuse du devenir », et confrontée à son impuissance, qui prend l’initiative de démarrer la thérapie. 
Nous entendrons souvent alors cette petite voix intérieure qui nous soufflera « j’ai un problème avec…(l’alcool, le jeu vidéo, la pornographie etc…) ».
 
Le deuxième obstacle est souvent lié au premier. Cette partie qui entraîne le comportement addictif, ne souhaite pas toujours être vue, de peur d’être jugée, critiquée, humiliée, maltraitée ou rejetée. La présence de ce comportement dans notre vie va nourrir une honte toxique qu’il est souvent difficile à atténuer. 
 
L’approche IFS est particulièrement appropriée pour accueillir ces questions. D’abord parce que le thérapeute IFS ne va pas considérer l’addiction comme un « problème » mais comme une partie qui agit au sein du système psychique de la personne. Sans cautionner les actes, l’approche thérapeutique va permettre de mettre des mots sur l’intention originelle du comportement addictif. Le processus permet d’ouvrir un espace entre la personne qui consulte et le comportement. Dans cet espace de confiance, de compréhension, de compassion aussi, il est possible alors d’ouvrir une perspective de répondre à l’intention positive sous-jacente sans qu’il soit nécessaire au comportement de se remettre automatiquement en place. 
 
L’addiction ne s’installe pas sans raison dans la vie de la personne qui consulte. L’expérience passée, les blessures psychologiques non régulées, les traumas, peuvent laisser le souvenir de souffrances auxquelles le système psychique va, coûte que coûte, tenter d’échapper à l’avenir. L’addiction peut constituer un des moyens de « fuite » ou de dissociation que le système psychique peut alors mettre en place dans ces contextes.

Difficultés relationnelles / Thérapie de couple

Une grand partie des motifs de consultation en psychologie ou psychothérapie est liée à des difficultés relationnelles. Et le premier indicateur de ces difficultés est donné par l’intensité de l’émotion ressentie (peur, tristesse ou colère) et la difficulté à la réguler.

Comment être en relation harmonieuse avec l’autre si je ne suis pas en relation harmonieuse avec moi-même ? 
Nous sommes des êtres épris de relation et pour autant nous nous blessons souvent en pensant que l’autre est responsable de nos souffrances. Dans son livre « Victime des autres, bourreau de soi-même », Guy Corneau nous fait découvrir l’importance d’accueillir nos émotions, mêmes inconfortables, comme des indicatrices précieuses de ce qui se joue en nous à travers notre expérience de la relation. 
L’apport de la CNV, Communication Non Violente de Marshall Rosenberg (« Les mots sont des fenêtres ou bien ce sont des murs ») a permis de développer un processus de compréhension pour se relier aux besoins qui tentent de s’exprimer en nous et de pouvoir apporter une réponse qui soit respectueuse tant de soi-même que de l’autre pour nourrir la relation d’épanouissement.
Les situations de départ peuvent être variées que ce soit en consultation individuelle ou en couple relationnel : 
  • violences conjugales
  • harcèlement moral
  • blessures psychologiques (rejet, abandon, agression, abus, humiliation, critique, dénigrement, injustice, trahison, dévalorisation…)
  • blessures d’attachement (difficulté à entrer en relation, nourrir la relation, recevoir, ou encore difficulté à quitter une relation toxique)

La compréhension des mécanismes qui s’opèrent de façon presque automatique échappe souvent à la personne qui les vit. L’apport de l’IFS (Internal Family System) le modèle de thérapie du Dr Richard Schwartz, et les travaux de recherche et de pratique thérapeutique en psychothérapie de couple de Toni Herbine-Blank (IFIO Intimacy from the Inside Out) peuvent se révéler extrêmement efficace dans l’approche de ces situations.